Wiebkes Wetterdrachen Welt

Über mich

Wie kam ich zum Schreiben?

Manchmal muss man zu seinem Glück gezwungen werden … Ich hatte nämlich nie vor, Geschichten zu erfinden oder gar aufzuschreiben.

Winter in der Rostocker Heide

Als es mich 1995 an die Ostseeküste verschlug, kannte ich hier keinen Menschen. Da von Anfang an klar war, dass ich hier lange, wenn nicht den Rest meines Lebens bleiben würde, musste ich also etwas tun, um das zu ändern. Das erstbeste, was mir dazu einfiel, war, einen Volkhochschulkurs in Rostock zu belegen. Und zwar in Französisch. Dort habe ich dann nicht nur sehr gute Freunde gefunden, sondern auch die Wetterdrachen.
Irgendwann war nämlich das Präteritum dran und unserer Dozentin fiel nichts Besseres ein, als uns über die Semesterferien aufzugeben, ein Märchen zu schreiben, um das Präteritum zu üben. Auf Französisch, versteht sich. Die Semesterferien dauerten etwa 3 Monate, bis es im Oktober wieder losging. Von diesen 3 Monaten habe ich über 2 Monate geflucht über diese bescheuerte Idee.
Schon immer gehörte zum Sonntagsprogramm ein Waldspaziergang, früher in der Umgebung von Braunschweig, inzwischen in der Rostocker Heide. Und irgendwann im 3. Monat der Semesterferien hatte ich mitten im Wald plötzlich die Idee zu einem Märchen um den Schmetterling und die Wetterdrachen. Ich sehe die Waldweg-Kreuzung heute noch vor mir. Es war ein trüber Tag; ich bilde mir ein, dass bereits nasser Schnee gelegen hat.

In der Rostocker Heide begegnen einem vielleicht keine grünen Einhörner – aber Hirsche bekommt man dann und wann zu sehen.

Die deutsche Fassung zu schreiben, ging dann ganz schnell – die französische Fassung dauerte dann deutlich länger, wurde aber rechtzeitig fertig. (Aus all dem sollte man jedoch nicht schließen, dass ich immer noch genug Französisch kann, um den Text zu verstehen …)

Die deutsche Fassung findet man hier: Die Zeichen der Wetterdrachen

Le papillon et les dragons

Il était une fois cinq nations: Les bergers vivaient au nord de la terre, où ils entretenaient des grands troupeaux de moutons dans les coteau avec de la bruyère et des arbres bas. Dans les grandes forêts de l’est les chasseurs allaient à la chasse pour se nourrir. Dans le sud de la terre il faisait très chaud, il y avait des grandes prairies, où les éleveurs menaient leurs chevaux et vaches. A l’ouest il y avait une montagne très haute, qui s’inclinait très raide jusqu’à la mer. Là,se trouvaient les villages des pêcheurs, qui se nourrissaient de la pêche. Au centre de la terre il y avait un mont très haut, très crevassé et rocheux, tout noir, et près de ce mont, vivaient les marchands. Ils étaient très empressés et ambitieux. Ils travaillaient beaucoup et pensaient toujours à la richesse et la gloire. Ils se disaient très modernes et cultivés. Un été il faisait très froid, il y avait des tempêtes de neige même dans les chauds pays du sud. Le bétail ne trouvait rien à manger et les hommes ne mangeaient pas à leur faim. Depuis quelques années le temps était mauvais – quelquefois trop chaud, quelquefois trop pluvieux, et il allait de pis en pis.
Une nuit, il faisait un temps calme, c’était un calme trompeur. Partout les gens ne pouvaient pas se coucher, ils étaient très nerveux. Et tout à coup, à minuit, il y a eu un grand bruit au centre du ciel. Quatre silhouettes gigantesques ont volé au-dessus du grand mont au centre de la terre. Ils ont lancé du feu blanc, rouge, jaune et vert et ils ont lancé un cri perant. Puis ils ont disparu: la figure blanche au nord, la verte à l’est, la noire au sud et la rouge à l’ouest.

Après cette nuit étrange et inquiétante un jeune homme chez les bergers a commencé à avoir des rêves. Dans ces rêves une femme lui demandait de chercher une fleur blanche et de l’apporter au mont au centre de la terre. Le jeune homme n’a pas compris ces rêves et il a demandé à sa mère qui était le chef du village. Il y a eu une assemblée et ils ont décidé que les rêves du jeune homme montraient peut-être une solution pour le mauvais temps et les autres événements alarmants. Ainsi le jeune homme s’est mis en route pour chercher la fleur blanche. C’était un voyage très dangereux. Il n’était pas facile à trouver quelque chose à manger et il y avait des loups et des ours qui avaient faim aussi. Après deux semaines il a commencé à douter qu’il pouvait trouver cette fleur.
Il avait neigé toute la journée et il était fatigué. Son cheval trébuchait de fatigue. Il fallait arrêter quelques heures. Quand il est descendu de son cheval pour chercher une place où il pouvait rester, tout à coup il a vu un aigle très grand qui était prisonnier dans un buisson très épineux. Bien qu’il a été très fatigué, d’abord, il a sauvé l’aigle et il a lissé les plumes de l’aigle. Le grand oiseau l’a regardé et inspecté et après a il s’est endormi. Le jeune homme a fait la même chose et quand il s’est réveillé, l’aigle n’était plus là et à sa place il y avait une petite fleure blanche – exactement la fleur de son rêve! Il n’a pas tout compris – comment l’aigle pouvait savoir pour cette fleur et après tout était-ce l’aigle, qui avait apporté la fleur.

Il a pris la fleur et il a continué son voyage au mont. Il n’était pas le seul qui était en quête. Trois jours plus tard il a rencontré une jeune fille avec un beau cheval noir, qui venait du sud et un jeune homme qui avait l’air d’être un des pêcheurs de l’ouest. Les deux avaient eu des rêves similairs: L’homme devait chercher un coquillage rouge et la fille avait cherché une pierre noire. Tous les deux avaient rencontré l’aigle qui les avait aidés à trouver les choses. Ils ont continué leur voyage au mont ensemble. Après une semaine, ils sont arrivés à un petit chalet et ils ont demandé à la vieille femme qui était dans le chalet, s’ils pouvaient y passer la nuit. La femme a répondu qu’elle les a déjà attendus et qu’il ne manquait qu’une femme. Les trois ont été très étonnés, mais la femme ne voulait rien expliquer. Mais elle leur a donné quelque chose à manger. Après ce repas ils se sont coucher, mais après quelques heures, une jeune femme est arrivée. Elle apportait une plume verte et évidemment, elle était une des chasseresses.
“Maintenant tous sont là”, a dit la vieille femme et elle a commencé à raconter:

Il était une fois quatre dragons, qui habitaient aux quatre points cardinaux. Le plus vieux avait des écailles blanches comme la neige et ses yeux étaient azur. Quand il volait sur les pays dans le nord, ses ailes apportaient des nuages pleins de neige et son haleine était la tempête d’hiver.Quand il soufflait du feu, les gens voyaient des aurores boréales vertes et rouges. Le dragon noir qui avait des yeux oranges habitait dans le sud. Le coup de ses ailes laissait souffler les vents chauds et le feu de son museau apportait lumière et chaleur.
Le dragon rouge avec des yeux dorés apportait sous ses ailes les nuages gris de pluie et d’orage. Quand il volait, il y avait du vent et de la tempête. Quand il soufflait par ses narines le ciel du soir se flamboyait.
Le plus jeune de ces dragons était le dragon vert avec des yeux bruns qui habitait dans l’est. Il apportait les longues pluies de printemps qui laissent pousser les fruits et les arbres. Le feu de ses narines donnait le jaune ciel du matin.
Tous les dragons étaient très gigantesques et très forts et il fallait de les contrôler pour que le temps ne soit pas déséquilibré. C’était très important pour les gens qui vivaient dans les pays de la terre et les animaux. Au pic du mont au centre de la terre, il y avait un petit papillon avec quatre ailes: une aile noire, une rouge, une verte et une blanche. C’était sa tâche de contrôler les dragons avec les coups de ses ailes. Et comme cela, pendant longtemps, tout était bien: il y avait du soleil, du vent, de la neige, de la pluie, les saisons alternaient – tout en proportions justes.

Mais les ambitieux marchands pensaient trop à l’argent et ainsi ils oubliaient les vieilles histoires du papillon et des dragons. Et ainsi un jour un jeune homme, qui était même plus ambitieux que les autres, est monté sur le pic du mont et il a pris le petit papillon parce qu’il trouvait que le papillon était très beau. Il ne savait pas les conséquences de son acte - il voyait seulement qu’il avait attrapé un très beau papillon. Quand il est retourné à sa ville on l’a fêté. Il était le fils d’un noble de la ville et une des servantes de son père a vu le papillon. Elle connaissait encore les vieilles histoires et avant que le papillon était mort et mis dans une vitrine elle est arrivée à sauver un oeuf du papillon. En secret elle a quitté la ville et a apporté l’oeuf à une femme très vieille et très avisée qui vivait dans une forêt à l’est de la terre. La femme connaissait déjà tout ce que s’était passé parce qu’elle recevait des informations par les oiseaux. Elle savait comment elle devait élever le jeune papillon de cet oeuf. Mais a durait longtemps – plusieurs siècles. Heureusement, des dragons éprouvaient le temp d’une autre faon que nous: un siècle pour nous était un clin d’oeil pour eux. Ainsi pendant longtemps le temps était comme usuel et cinq siècles s’étaient passés avant qu’il y avait des petites irrégularités: des hivers trop froids, des étés trop orageux, des printemps trop pluvieux... Mais le jeune papillon n’est pas encore né.

“Bien – et la vieille femme qui s’était occupée de l’oeuf c’était une de mes aeules. Elle avait donné la tâche à sa fille, qui l’avait donnée à sa fille ... et maintenant, après sept siècles, c’est moi, qui m’occupe du papillon. Il a éclos hier, mais nous avons peu de temps. Enfin, les dragons ont remarqué qu’ils ne reoivent plus de directives du papillon. Il y a quelques semaines que les dragons ont découvert que le papillon n’était plus au pic du mont – vous avez écouté le bruit et vu le feu pendant la nuit – et ils savent déjà que c’étaient des hommes qui l’avaient attrapé. Ils ont commencé à détruire la ville où ils ont trouvé l’ancien papillon dans une vitrine. Après a, ils vont dévaster toute la terre. Il faut apporter le jeune papillon au pic du mont. Mais moi, je suis trop vieille pour monter sur des monts hauts et comme a, dans vos rêves, je vous ai demandé de m’aider.”
Le lendemain matin, les quatre sont partis du chalet et ont commencé à monter au mont. La vieille femme leur a expliqué que les choses, qu’ils avaient cherchées, allaient les protéger des dragons et elle leur a donné le panier avec le papillon. Le mont était très raide et bientôt ils étaient très fatigués. Tout à coup, ils ont entendu quelque chose siffler et bourdonner et ils ont vu le dragon vert. Il a commencé à les attaquer – mais quand il a vu la plume verte, que la jeune femme de l’est avait dans sa main, il s’est tranquilisé et s’est mis assis en les observant. Un après l’autre le noir, rouge et blanc dragon sont arrivés et chaque fois la même chose se passait: Le dragon était très furieux quand il arrivait et après avoir vu la pierre noire, le coquillage rouge ou la fleur blanche, il s’est assis tranquilement et après il observait le voyage des jeunes gens.

Les jeunes gens ont continué à monter sur le pic du mont, mais ils étaient épuisés et ils avaient encore peur des dragons qui les observaient sans relâche. Tout à coup, leur voyage a touché à sa fin: entre eux et le pic du mont s’élevait un rocher raide et lisse. Il était impossible de grimper sur ce rocher sur le pic. Désillusionnés et découragés, ils s’étaient laissés tomber par terre.
Mais tout à coup, l’aigle est arrivé. Il a pris le panier et il a volé au pic du mont: Là il a ouvert le panier et a mis le papillon à sa place. Du moment que le papillon a commencé à déployer ses ailes, les dragons se sont élevés au ciel, ont volé en faisant trois cercles au-dessus du pic et enfin ils ont disparu aux quatre points cardinaux. C’était une vue grandiose, que les jeunes gens n’oublieraient jamais.
De ce jour là, le temps était de nouveau normal.
Quand l’aigle retournait du pic, quelque chose singulier se passait: Il a commencé à se noyer et tout à coup, il est tombé par terre – mais il n’a plus été un aigle, mais un vieil homme. Il a expliqué aux gens, qu’il était l’homme qui avait attrapé le papillon depuis sept siècles. Il avait été transformé en aigle et il n’avait pas pu mourir avant qu’il y avait de nouveau un papillon au pic du mont. Le vieil homme avait l’air d’être très heureux et depuis qu’il a expliqué cela il est mort.
Les quatre gens sont descendus du mont et ils sont retournés dans leurs pays. En chemin ils parlaient beaucoup de ce que s’était passé et les hommes qui écoutaient cette histoire apprenaient qu’une cause très petite peut avoir des résultats très grands et terribles et qu’il faut réfléchir trois ou même dix fois avant de faire quelque chose.
Mais combien de temps se passera jusqu’à ce qu’ils oublient tout et fassent les même fautes de nouveau?

So geht es mir eigentlich immer – die Ideen zu Geschichten oder auch zu Entwicklungen innerhalb einer längeren Geschichte fallen quasi vom Himmel, wenn ich gerade an gar nichts denke. (Und nicht nur für Geschichten. Ich erinnere mich noch genau an den Kronleuchter, den ich abstauben sollte, als ich mir im Studium bei einer älteren Dame etwas dazuverdient habe. Beim Abstauben fiel mir nämlich endlich die Lösung zu einer vertrackten Formel ein, nach der ich den ganzen Tag vergeblich gesucht hatte.) Bei längeren Geschichten passiert es mir auch oft, dass Geschichten sich von allein weiterentwickeln. Nicht selten geht das Ganze dann in eine ganz andere Richtung, als ich ursprünglich vorhatte.

Dies blieb nicht die letzte Geschichte. Genau im richtigen Moment begann im Herbst 1998 ebenfalls an der VHS Rostock ein Schreibseminar, für das ich mich sofort anmeldete. Inzwischen bin ich in einer anderen Gruppe, weil die erste sich auflöste, und das Seminar findet auch nicht mehr an der VHS, sondern im Literaturhaus statt – aber ich nehme nach wie vor teil und möchte die kritischen Anmerkungen der anderen Teilnehmer auch nicht missen. Es ist nie gut, zu lange „im eigenen Saft schmoren“.

Wieso ausgerechnet Fantasy?

Wer die Geschichte – in welcher Sprache auch immer – gelesen hat, wurde vermutlich an den so genannten Schmetterlingseffekt erinnert. Mit diesem Begriff meint man die Tatsache, dass in komplizierten Systemen eine winzige Änderung in den Anfangsbedingungen große Änderungen im Ergebnis haben kann. Und die Vorgänge in der Atmosphäre sind kompliziert genug, dass eine kleine Änderung in der Temperatur hier oder dem Luftdruck dort an ganz anderer Stelle zu völlig anderem Wettergeschehen führt. (Was eine wirklich exakte Wettervorhersage auch letztlich unmöglich macht.)

Daran kann man vielleicht auch schon erahnen, dass ich Naturwissenschaftlerin bin, genauer gesagt Physikerin. Wie kommt Jemand mit einem so nüchternen, trockenen Beruf zu Drachen, Verwandlern und Einhörnern?

Also zunächst einmal ist Physik alles andere als trocken und nüchtern. Eine Korona um den Mond verliert nichts an Schönheit dadurch, dass man versteht, wie sie zustande kommt. Im Gegenteil – die Gesetzmäßigkeiten zu begreifen und an ganz anderer Stelle wiederzufinden, ist unglaublich faszinierend.
Ich glaube auch nicht, dass man ohne Kreativität Wissenschaft betreiben kann. Damit meine ich natürlich nicht, kreativ Messdaten zu erfinden … Aber bei unerwarteten Daten das Bekannte neu zusammenzusetzen oder im „schlimmsten Fall“ das Bekannte als offenbar doch nicht so bekannt zu akzeptieren, erfordert durchaus Kreativität.

Zum andern braucht man eine Fähigkeit des Wissenschaftlers auch beim Schreiben von Geschichten – genau wie eine wissenschaftliche Theorie muss auch eine Geschichte in sich konsistent und stimmig sein; und man muss hier wie da in der Lage sein, Inkonsistenzen zu erkennen und zu beseitigen. (Letzteres ist in einem Roman natürlich einfacher, als wenn man Messergebnisse hat, die sich partout nicht in die Theorie einfügen wollen … Aber auch in einem Roman kann es passieren, dass man ganze Passagen neu schreiben muss, weil sie nicht zum Rest passen.) Zwar kann man in der Fantasy oder der Science Fiction neue Welten erschaffen, aber wenn diese Welten bestimmte Gesetzmäßigkeiten einmal haben, muss die gesamte Geschichte diesen folgen. Und wenn die Figuren ihre Charaktereigenschaften haben, müssen sie sich diesen gemäß verhalten oder es muss zumindest gut begründet sein, wenn sie das mal nicht tun.

Gekommen bin ich zur Fantasy im Reiterurlaub mit 15 oder 16 Jahren. Eine gute Freundin hatte den „Herrn der Ringe“ dabei. Ich habe da nur mal kurz reingeguckt – und sie bekam das Buch erst am Ende des Urlaubs zurück. Wieder zu Hause musste ich dann schnellstens los und mir das Buch besorgen, weil der Urlaub nicht gereicht hatte, um es ganz durchzulesen. (Ab und zu musste ich ja auch noch reiten.)

Beeindruckt war ich auch von Otherland und Drachenbeinthron von Tad Williams. Ansonsten lese ich gar nicht überwiegend Fantasy. Wer jetzt noch wissen will, was ich statt dessen so lese: Alles mögliche. Meine Lieblingsautorinnen sind zur Zeit Louise Erdrich, Barbara Kingsolver und Anna Gavalda. Alles keine Fantasy.) Ich kann mich aber auch köstlich über Gregs Tagebücher amüsieren. Begeistert war ich von Saeculum von Ursula Poznanski, das so ziemlich das Spannendste war, was ich je gelesen habe. Beklemmend, aber beeindruckend fand ich auch „Die Wand“.

Ich schreibe aber auch nicht nur Fantasy. Einige Jahre habe ich physikalische Kurzgeschichten geschrieben, die in der Zeitschrift „Physik in unserer Zeit“ erschienen sind. Einige Märchen habe ich verfasst und im Moment schreibe ich gelegentlich Kurzkrimis – wobei ich mir jedes Mal vornehme, mal was ganz Ernsthaftes zu Papier zu bringen, und dann wird es doch wieder komisch und enthält nicht selten auch fantastische Elemente.

Leseprobe Kurzkrimi

Die verschwundene Chronik

„Das stimmt doch gar nicht!“
Sissela las den Zeitungsartikel, in dem detailliert beschrieben wurde, welche Körperteile den Brandleichen im einzelnen fehlten, noch einmal. „August Holter ist nicht auf dem Weg in die Uni-Klinik gestorben. Der hat überlebt.“, murmelte sie und suchte die Kopien aus dem Landeshauptarchiv aus dem Stapel. Sie hatte sich nicht geirrt, da stand es schwarz auf weiß, dass Holter noch bis 1907 eine Rente vom Großherzoglichen Finanzministerium bekommen hatte. Offenbar waren Zeitungsmeldungen damals auch nicht zuverlässiger gewesen als heute. Dass die Leute immer so nachlässig mit der Wahrheit umgingen!
Sissela stammte nicht aus Bobbenrode, war immer nur in den Ferien bei Oma hier gewesen, bis sie den Katen geerbt hatte. Im Grunde eine ideale Voraussetzung für eine Chronistin – so stand sie allem neutral gegenüber.
Sissela griff nach der Tasse, dann nach der Kanne, aber beide waren leer. Also erst mal Tee kochen. Feuerwehr-Chroniken schreiben ohne Tee – das ging gar nicht. Als man ihr die alten Protokolle in die Hand gedrückt hatte, hatte sie gedacht, sie würde das lesen und zusammenfassen und die Chronik wäre fertig. Weit gefehlt ... Es fing mit diesem Satz aus der Chronik der Nachbarfeuerwehr an: „Großbrand in Bobbenrode und keine Spritze im Ort!“ Dieser Großbrand hatte im Jahre 1903 stattgefunden. Und nun, viele Besuche in drei verschiedenen Archiven später, wusste Sissela immer noch nicht, wann genau die Spritze denn nun gekauft wurde. Sie bräuchte diese verschwundene Dorfchronik. Der Bruder von der alten Berta sollte eine verfasst haben, im Auftrag der Gemeindevertretung, vor fünfundzwanzig Jahren. Aber die war verschwunden und Sissela hatte keine Ahnung, wo sie die suchen sollte. Wie das so war. Einer lieh sie aus, gab sie nicht zurück und sie geriet in Vergessenheit. Dass die Leute kein Gefühl dafür hatten, wie wichtig solche alten Unterlagen waren! (Gut, der ein oder andere wäre wohl der Meinung, die Bobbenroder Feuerspritze wäre nicht gerade von weltbewegender Bedeutung, aber irgendwie ging es hier ja auch ums Prinzip.) Ob Berta Wille noch lebte? Oder der Chronist selbst, der musste doch über seine Chronik was wissen! Aber erst einmal musste frischer Tee her.
Dieser Großbrand fesselte Sissela mehr und mehr, je mehr sie über ihn erfuhr. Sie füllte ihre Tasse mit frischem Tee. Es war eine der Sammeltassen ihrer Oma. Sissela hatte immer gehofft, dass sie die Sammeltassen mal erben würde – und nun gehörte ihr das ganze Haus, ein alter Katen mit breiter Diele und kleinen Kammern rechts und links davon. Sollte sie jemals genug Geld haben, würde sie auch wieder ein Strohdach darauf setzen lassen. Oder auch nicht – in der Mecklenburgischen Zeitung hatte es zu dem Brand geheißen: Das Strohdach schoß herunter und versperrte die Tür, Mauerwerk und Balken brachen zusammen und prasselten nieder.
Ihre Oma konnte sie nicht mehr nach dem Brand fragen, die war vor einem Jahr gestorben. Sissela erinnerte sich, dass vor vielen Jahren mal die Rede auf ein großes Feuer gekommen war. Sie selbst war damals noch ein Kind gewesen, etwa sechs Jahre alt, und hatte mit dem Hund unter dem Tisch gehockt, an dem Mutter, Oma und Uroma Erbsen pulten.
Sissela umfasste die Tasse und versuchte, sich die Szene ins Gedächtnis zu rufen.

„Dieser Chronist will morgen kommen. Er will mich interwjuwen, oder wie das heute heißt.“ Das war die leise Stimme von Uroma.
„Das ist doch schön! Du bist so alt und hast dein ganzes Leben hier im Dorf verbracht, dein Wissen ist doch unschätzbar für einen Chronisten!“
„Blödsinn“, unterbrach Oma die Mutter, so barsch, dass Sissela unter dem Tisch zusammenzuckte.
„Was gehen den unsere Erinnerungen an? Chronist – das ist doch der Sohn von der alten Berta Wille, die sollen sich um ihren eigenen Kram kümmern und sich aus unseren heraushalten!“
„Er sagte, er wolle mich zu dem Brand befragen.“
Sissela horchte auf. Ein Brand?
„Ein Brand?“ fragte auch ihre Mutter erstaunt. „Was für ein Brand?“
„Ach, so ein Brand eben. Diese alten Stroh- und Lehmhäuser haben doch früher ständig gebrannt. Danach braucht niemand zu fragen.“
„Was regst du dich denn so auf, Mutti? Lass ihn doch mit Oma über den Brand ...“
„Themawechsel! Wir wissen nichts über den Brand und gut!“
„Aber nicht doch, Friederike. Er soll ruhig kommen und mir seine Fragen stellen, der Herr Wille. Ich werde sehen, was er fragt, und dann werde ich sehen, wie ich antworte. – Sissela, mein Schatz, du hockst doch da unten? Magst du zur Apotheke laufen und mir meine Herztabletten holen?“

Warum hatte Oma damals so harsch reagiert? Sie hatte sonst keine Gelegenheit ausgelassen, Dorfereignisse – aktuelle wie längst vergangene – bis ins Letzte zu besprechen, zu deuten, auszuschmücken (Opa hatte durchaus andere Bezeichnungen für diese Tätigkeit gehabt). Warum wollte sich nicht diesen Brand reden? Oma war 1903 zwar noch ein kleines Kind gewesen, aber sie hatte zeit ihres Lebens in Bobbenrode gewohnt und kannte jeden, inklusive seiner kompletten Lebensgeschichte. Sie musste etwas über den Brand gewusst haben. Sissela setzte die Tasse ab und durchwühlte den dritten Papierstapel von links. Irgendwo darin musste das Telegramm sein, mit dem das Amt Lebewinkel das Großherzogliche Finanzministerium über den Brand benachrichtigt hat. Und in dem Telegramm stand, welcher Hof damals von dem Brand betroffen war. Da: ... ist gestern der zu hufe nr 15 gehörige, mit stroh gedeckte erbpachthof nebst stall abgebrannt. Hufe 15. Wo hatte die gelegen? Sissela ging hinüber in ihre Für-alles-was-sonst-nirgendwo-Platz-hat-Kammer. Dort lag die Karte von 1896, die sie sich im Archiv hatte kopieren lassen. Hufe 15. Die lag – Sissela musste sich setzen. Die lag genau da, wo sie jetzt saß. Ihr Katen hatte offenbar zu genau dieser Hufe gehört.
Oma hatte auf dem Brandplatz gewohnt? Dann musste sie das Ganze doch hautnah miterlebt haben?Sie war fünf Jahre alt gewesen, in dem Alter erinnerte man sich doch schon an sowas! Wieso hatte sie nie darüber geredet? Sissela beschloss, auf die Suche nach Überlebenden aus der Familie Wille zu gehen.

Berta Wille hatte in einem Katen gewohnt wie Sissela jetzt, nur dass der Willesche Katen nie renoviert worden war. Die alte Berta hatte sich gegen alles gesträubt, vom fließenden Wasser bis zu Elektrizität. Sissela wunderte sich, ob so etwas heute überhaupt noch erlaubt war. Aber Berta war eben Berta. Als Spökenkiekerin bekannt – man könnte auch sagen, verschrien. Sissela hatte als Kind immer ein wenig Angst vor der alten Frau gehabt. Nicht zuletzt, weil sie deutlich gespürt hatte, dass Oma die alte Berta mied. Ob sie noch lebte? Wahrscheinlich nicht, sie hatte damals schon uralt ausgesehen.
Den Weg fand Sissela ohne Probleme, oft war sie mit dem Hund am Willeschen Katen vorbei in den Wald gegangen. Nichts hatte sich verändert seit Sisselas Kindheit, gar nichts. Die Stockrosen standen neben der Tür, der Flieder neben der Gartenpforte. Auf der Bank vor dem Haus schlummerte eine Katze. Es sah aus wie auf einem Kalenderblatt. Genau so, wie ein alter Bauernkaten nach heutigen Vorstellungen auszusehen hatte.
Sissela wich vor Schreck zwei Schritte zurück, als Berta Wille um die Ecke bog.
„Sie leben noch?“ entfuhr es ihr, bevor ihr klar wurde, was sie da sagte. Als es ihr klar geworden war, spürte sie die Röte, die ihr in die Wangen stieg.
„Sieh an, sieh an, Friederikes Enkelin. Man hörte, du wohnst jetzt hier?“
Sissela trat wieder an den Zaun. „Ja, Oma hat mir ihr Haus vererbt. Eigentlich natürlich meiner Mutter, aber die wollte nicht nach Bobbenrode zurück.“
Aufmerksam musterte die alte Frau Sissela, deren Wangen unter diesem Blick schon wieder heiß wurden. „Hat sie dir erzählt, warum?“ Dann kicherte Berta. „Aber ja, ich lebe noch. Ich überlebe sie alle. Ich habe auch deine Oma überlebt. Meine Mutter hat das nicht geschafft.“ Wieder sah sie Sissela forschend an. Sissela wich einen Schritt zurück. Sie überlegte, ob es Sinn hatte, die wunderliche Alte nach der Chronik ihres Bruders zu fragen.
„Hast du schon aufgeräumt bei deiner Oma? In so einem alten Haus sammeln sich viele Dinge an. Vielleicht findest du Dinge, die schon lange verschollen sind. Manches bleibt verschollen. Manches ist nur vergraben und findet sich wieder an.“ Ein weiterer langer Blick ruhte auf Sissela. Nein, beschloss diese, sie würde nicht fragen. Diese Blicke waren schwer zu ertragen und so richtig sinnvoll klang – vorsichtig ausgedrückt – nicht alles, was die alte Frau von sich gab.
Dann kam wieder Leben in Berta. „Warte hier!“ Erstaunlich rasch humpelte sie um die Ecke hinter das Haus und erschien nach einer Weile mit einem Tontopf voll Erdbeerpflanzen. „Hier. Die müssen gepflanzt werden. Bald gepflanzt werden. Bring sie in die Erde, hinter dem Rhabarber. Da hatte deine Urgroßmutter auch immer die Beete. Gute Erde, da. Dort solltest du graben. Ja, manches findet sich wieder an.“ Sie gab Sissela kaum Gelegenheit, sich zu bedanken, sondern wandte sich zum Haus zurück. Nach ein paar Schritten drehte sie sich noch einmal zu Sissela um. „Und pass auf den Tontopf auf. Deine Urgroßmutter hat ihren zerbrochen.“

Du lieber Himmel, Frau Wille fiel als ernstzunehmende Quelle ja wohl aus. Aber die Erdbeerpflanzen waren ein nettes Geschenk, Erdbeeren waren immer gut. Sie stellte den Tontopf mit den Pflanzen in den Schuppen. Zum Pflanzen war es jetzt zu spät, es dämmerte schon, in einer halben Stunde war es dunkel. Sissela setzte sich wieder an den Küchentisch zu ihren Akten, Fotos und Listen. Es musste im Dorf doch noch andere Leute geben, die sie fragen konnte. Wen kannte sie gut genug, um ihn damit zu überfallen? Andererseits freuten sich die meisten Leute eher, wenn man etwas aus ihrem Erfahrungsschatz wissen wollte. Der alte Pfarrer? Mit dem hatte Oma viel Kontakt gehabt. Sissela warf einen Blick auf die Uhr – halb zehn abends. Eindeutig zu spät, um pensionierte Pastoren, die man kaum kennt, noch anzurufen. Aber schlafen konnte sie jetzt auch nicht. Abwasch? Seufzend starrte sie den Berg an und überwand sich dann. Lange konnte sie das ohnehin nicht mehr vor sich herschieben. Das Trockentuch konnte auch mal in die Wäsche. Es war noch von Oma, aus ihrer Aussteuer, mit eingestickten Initialen – F. H. Das F stand für Friederike, aber H.? Oma hatte Behrens geheißen, das passte nicht. Wie war der Mädchenname ihrer Oma? Sollte man so etwas nicht wissen?
Sissela ließ den Abwasch Abwasch sein und suchte den Ordner mit den Papieren ihrer Oma in deren früherem Schlafzimmer. Noch stand Omas Einrichtung hier drin. Zum Glück hatte Oma die penible Ordnung, die Opa da hinein gebracht hatte, nie angetastet – das hatte es Sissela sehr erleichtert, nach Omas Tod alles um-, ab- und anzumelden. Sie hatte die Heiratsurkunde ihrer Oma denn auch bald gefunden. Den Abwasch vergaß sie nun endgültig.
Holter. Der Mädchenname ihrer Oma war Holter.
Und ihre Eltern hießen Hildegard und August. August Holter. Sisselas Urgroßvater war der totgeglaubte Rentenempfänger August Holter? Na, wenn das keine Überraschung war!
Aber irgendwas war da. Irgendwas stimmte da nicht.
Stirnrunzelnd lehnte Sissela sich gegen die Wand, spielte mit einer Tonscherbe, die unter Omas Bett gelegen hatte, und starrte den Küchenschrank an, als säße das Irgendwas da drin und käme gleich heraus.

Aber es saß nicht im Küchenschrank, es versteckte sich in der Shampooflasche. Als Sissela die Flasche am nächsten Morgen aus der Hand fiel und auf den Boden prallte, fiel es ihr ein, das Irgendetwas. Uroma war fast hundert Jahre alt gewesen und hatte kaum noch geredet, saß meist still im Garten oder in ihrem Zimmer. An eins der wenigen Gespräche erinnerte Sissela sich jedoch mit einem Mal ganz genau. Es musste einige Monate vor der Szene beim Erbsen pulen gewesen sein.
Vielmehr – ein Gespräch, ein Dialog war das eigentlich nicht gewesen. Uroma saß in ihrem Gartenstuhl, Sissela vor ihr auf dem Boden, wie immer spielte sie mit dem Hund. Sie konnte sich gar nicht mehr genau erinnern, was der Hund eigentlich gemacht hatte, aber sie hatte zum Besten gegeben, was sie erst kürzlich in einer Geschichte gehört hatte: „Du bist ein ganz dummer August, bist du!“
Es kam so selten vor, dass Uroma redete, dass Sissela sich erschrocken umdrehte, als die alte Frau hinter ihr plötzlich leise, aber deutlich sagte: „Ja, das war er. Dumm und gierig – nie konnte er genug haben, der August.“
Sissela öffnete den Mund, um den Hund zu verteidigen, so schlimm war er nun wirklich nicht, als die Urgroßmutter fortfuhr: „Deshalb habe ich ja auch den Erich genommen. Dem hätte der Hof gehören sollen, aber der August hat ihm den Hof weggenommen. Und den Erich hat er vertrieben. Aber alles dreht sich irgendwann um. Und ich habe jedem gegeben, was er verdiente. Nur der Hof ...“
In dem Moment war Oma um die Ecke gekommen. Als sie den Monolog ihrer Mutter hörte, blieb sie erschrocken stehen. Der Schreck verwandelte sich rasch in Ärger. „Hör auf, dem Kind diese Dinge zu erzählen! Und du – du gehst mit dem Hund die Eier sammeln!“
Das gab es sonst nie. Der Hund durfte nie auch nur in die Nähe der Hühner oder gar der Eier, seit er festgestellt hatte, wie gut Eier schmecken.

Erich. Ihre Uroma hatte gesagt, sie hätte damals den Erich genommen, nicht den August.
So schnell war Sissela noch nie mit Duschen fertig gewesen, auf das Frühstück verzichtete sie ganz und machte sich dann auf den Weg zum ehemaligen Pfarrer. Sie hatte sich gerade noch die Zeit genommen, ihn vorher anzurufen und zu fragen, ob er überhaupt Zeit für ihre Fragen hatte.
Er hatte nicht nur Zeit, er hatte auch Brötchen und Kaffee, denn er saß gerade beim Frühstück und lud Sissela kurzerhand dazu ein. Der Hunger überwog ihr Anstandsgefühl und sie schlug zu, während der alte Pastor erzählte.
„Erich und August. Ja, von denen hat meine Mutter oft erzählt. Brüder waren das, Zwillingsbrüder. Sie glichen sich wie das berühmte Ei dem anderen. Angeblich waren sie nur an einer Sache zu unterscheiden – August war Rechtshänder, Erich Linkshänder.“
„Und mit welchem von beiden war meine Uroma denn nun verheiratet? Sie selbst sprach von Erich, die Heiratsurkunde nennt aber August. Versteh ich nicht. Uroma war alt und ein bisschen schusselig, aber nicht dement.“
„August. Sie hat schließlich August geheiratet. Das war eine lange Geschichte, aus der man heute wohl eine noch längere Telenovela machen würde. Meine Mutter und ihre Rommé-Truppe haben das Ganze bei mindestens jedem zweiten Treffen wieder aufgewärmt. Und die haben sich wöchentlich getroffen! Erich war der Ältere und damit der Hoferbe. Und er und deine Urgroßmutter waren verliebt und bereits verlobt. Wahrscheinlich hat deine Uroma das gemeint. Dass sie sich eigentlich für den Erich entschieden hatte. Aber dann ging Erich nach Amerika, August übernahm den Hof und bekam schließlich auch Hildegard. Daran hatte deren Vater wohl keinen geringen Anteil. Er wollte seine Tochter unbedingt auf der Hufe 15 sehen. Die hatte vor Urzeiten mal seiner Familie gehört, bevor der Großherzog sie den Holters gab. Als es das Erbpachtwesen noch nicht gab.“
„Wie? Erich steht kurz vor der Hochzeit, und dann fällt ihm ein, ach, ich könnte ja mal nach Amerika auswandern?“
„Ja“, der Pastor setzte die Teetasse ab, „da gab es wohl ein paar Merkwürdigkeiten. Um diese Ausreise.“
„Merkwürdigkeiten?“ Das wurde ja immer spannender. „Was für Merkwürdigkeiten?“
Der Pastor schüttelte seufzend den Kopf. „Wenn ich das wüsste. Das ist jetzt ... nun ja, um die ... wie alt bist du jetzt, Sisselchen?“
„Einunddreißig.“
Der Pfarrer sah sie erstaunt an. „Du lieber Himmel, wie die Zeit vergeht. Gut, dass ich dich nicht gefragt habe, ob du noch zur Schule gehst. Nun, dann ist das jetzt vielleicht fünfundzwanzig Jahre her. Herr Wille kam damals zu mir, er brachte mir die Chronik, die er im Auftrag der Gemeinde verfasst hatte. Er sagte, ich solle sie mir mal ansehen. Ob man das, was er da zusammengetragen hatte, wirklich veröffentlichen sollte. Veröffentlichen dürfte. Er war ziemlich aufgeregt und ich habe nicht genau verstanden, was er meinte. Es ging um einen Mord in Bobbenrode. Dein ... ja, der Erich Holter muss ja dein Urgroßonkel gewesen sein, also er war wohl der Hauptverdächtige, konnte dann aber ein Alibi vorbringen. Kurz danach ging er dann nach Amerika. Einige Jahre später passierte dann der Brand, und bei der Geschichte stimmte wohl irgendwas nicht.“
„Und das hatte der Wille herausgefunden? Und in die Chronik geschrieben? Was war denn da?“
„Wie gesagt – ich weiß es nicht. Ich habe die Chronik nie gelesen. Die Beerdigung von deiner Urgroßmutter stand kurz bevor und ich hatte die Chronik ins Regal gelegt, um sie später zu lesen. Und dann war sie verschwunden. Genau wie der Wille.“
Sissela saß mit offenem Mund da. „Wie der Wille?“ brachte sie schließlich hervor. „Soll das heißen, der Chronist ist gleich mit verschwunden?“
Der Pfarrer nickte. „Ja, er wurde nach der Beerdigung deiner Urgroßmutter nie wieder gesehen.“

Sissela rieb sich die Augen. Es dämmerte bereits. Sie war am Abend zwar sehr schnell eingeschlafen, dann aber kurz nach Mitternacht wieder hellwach. Nach einer Weile Hin-und-her-Wälzen im Bett beschloss sie, die Zeit lieber zum Ausmisten zu nutzen. Das Dach sollte gedämmt werden, aber bevor die Handwerker sich des Daches annehmen konnten, musste sie auf dem Boden erst einmal Platz schaffen, damit die das Dach überhaupt finden konnten. Hatte die alte Berta ihr nicht auch zum Aufräumen geraten? Sissela kicherte. Wahrscheinlich kannte ein berufsmäßige Spökenkiekerin auch Sisselas Hang zur Unordnung. Sie stieg nach oben und schob die widerstrebende Tür zum Dachboden auf. Du lieber Himmel!
Als Sissela das Durcheinander von Truhen, Schränken, Schachteln, Kisten und Kästen sah, verließ sie der Mut. Ihre Oma war herzkrank gewesen, wie auch Uroma, und zum Schluss konnte sie die geringste Aufregung nicht mehr verkraften, geschweige denn, Dachböden aufräumen. Und so sah es hier auch aus. Aber es half ja nichts. Seufzend machte Sissela sich an die Arbeit und öffnete die erste Truhe. Bettwäsche mit Hohlsaumstickerei, würde heute kein Mensch mehr machen. Aber als Sissela den Stoff hochhob, zerbrach er in den Knicken. Na, dann konnte sie den Inhalt der Truhe ja wohl unbesehen in den Container im Hof befördern. Sie griff sich einen Arm voll Weißwäsche und stutzte. Da war doch etwas Hartes zwischen. Sissela wühlte in dem Stoff und bekam schließlich etwas zu fassen, das sich wie ein Buch anfühlte. Dann kam eine alte Kladde zum Vorschein, sie trug einen Aufkleber mit der Aufschrift:
Chronik Bobbenrode. Verfaßt von Bert Wille, 1985.
Sissela ließ sich und die Wäsche auf den Boden fallen, die Chronik in den Händen.
Seit Monaten suchte sie nun nach dem Datum, zu dem Bobbenrode die Spritze gekauft hatte, seit Monaten hatte sie davon geträumt, diese Chronik noch irgendwo zu finden. Nun hielt sie sie in den Händen und traute sich nicht, sie aufzuschlagen. Dass die Kladde hier auf dem Dachboden lag, konnte nur bedeuten, dass ihre Oma sie aus der Pfarrstube gestohlen hatte. Warum hatte sie das getan? Was stand da drin? Was stand da drin, was Oma verheimlichen wollte? Wollte Sissela das wirklich wissen? Hm, ja, natürlich wollte sie das wissen. Genau genommen platzte sie vor Neugier. Also fing Sissela gleich in der Nacht zwischen dem Dachbodengerümpel an zu lesen.
Das Buch begann mit einem eingeklebten Foto vom Chronisten, einem älteren Herrn, mit einer Taschenuhr in der Hand – was Sissela ein wenig affig fand. Schließlich stammte das Foto aus den 80er Jahren, da trug kein Mensch mehr Taschenuhren. Sie überflog die ersten Seiten, las beiläufig, dass die Spritze am 3. 7. 1905 gekauft wurde, verschob das aber auf später, bis sie schließlich an den Abdrucken einiger Zeitungsartikel hängen blieb.
Der erste schilderte in der damals üblichen, für heutige Begriffe geradezu blumigen Sprache, wie in Bobbenrode im Graben in der Nähe des Heidekrugs eine übel zugerichtete Leiche gefunden wurde – Reality-TV von vor hundert Jahren. Man vermutete, dass das Opfer, das als Heinrich Bosse identifiziert worden war, im Heidekrug gewesen und auf dem Heimweg überfallen worden war.
Im zweiten Artikel wurde berichtet, dass Erich Holter als Hauptverdächtiger verhaftet worden war. Er hatte im Heidekrug einen heftigen Streit mit Bosse gehabt, das konnten mehrere weitere Gäste bezeugen. Darüberhinaus hatte die junge Frau Berta Wille gesehen, wie Erich wenige Minuten nach dem Opfer die Straße vom Heidekrug hinuntergelaufen war, und ein Kätner Jess hatte ein Taschenmesser gefunden, das er eindeutig als das Eigentum von Erich erkannt hatte.
Der dritte Artikel erzählte schließlich, dass Erich Holter trotz dieser erdrückenden Beweise wieder freigelassen werden musste, weil sein Bruder August ihm ein Alibi gegeben hatte. Außerdem waren die Wunden von einer Art, dass es schwer vorstellbar war, dass ein Linkshänder der Täter hätte sein können.
Sissela las die Artikel noch einmal aufmerksam durch. Also der Bruder ihres Urgroßvaters wurde des Mordes verdächtigt, der Verdacht konnte aber offenbar entkräftet werden. Erich hatte ein Alibi und kam als Linkshänder eigentlich nicht in Frage. Aber wenn Erich unschuldig war, zudem auch noch Hofbesitzer, oder zumindest Hoferbe, und im Begriff war, zu heiraten, warum war er dann ausgewandert? Diese Frage stellten sich die Zeitungsschreiber, der Chronist stellte sie und auch Sissela fragte sich das. War Erich doch der Mörder und August hatte seinen Bruder gedeckt? Ihm ein falsches Alibi gegeben? Darauf deutete ja auch hin, was der Pfarrer über die Andeutungen des verschwundenen Chronisten erzählt hatte. Hastig las Sissela weiter.
Direkt nach den Berichten über den Mordfall schilderte der Chronist den Großbrand auf der Hufe 15. Er zitierte die Zeitungsartikel, die Sissela auch schon gelesen hatte, schilderte, wie drei Tagelöhner bei Rettungsversuchen umkamen, als das Dach einstürzte. Die Holters hatten den Hof nie wieder aufgebaut, August war dem Feuer zwar lebend, aber nicht unverletzt entkommen. Seine rechte Hand war so verbrannt, dass er sie nie wieder benutzen konnte. Einhändig hat er keinen Hof bewirtschaften können und verdiente sein Geld danach als Kirchendiener. Die Familie zog in den Katen, der zum Hof gehört hatte. In Sisselas Katen.
Dann zitierte der Chronist aus den Erinnerungen seiner Mutter Berta Wille, offenbar direkt nach einer mündlichen Wiedergabe geschrieben, vielleicht nach einer Tonbandaufzeichnung.

Ich hatte damals – wie lang ist das jetzt her? Achtzig Jahre? Also ich hatte die Leiche in der Brandruine gesehen – das war August, eindeutig August. Hinterher haben sie behauptet, ich hätte den Burmeister gesehen, aber dessen Leiche lag ganz woanders. Und nur August hatte solche krummen Zeigefinger. Burmeisters Leiche hatte nach dem Brand doch überhaupt keine Finger mehr! Natürlich hatte auch Erich so krumme Zeigefinger, aber der war ja weit weg. Obwohl – ich habe ihn gesehen. Am Abend, eine Stunde, bevor das Feuer ausbrach. Ich würde Stein und Bein schwören, das war der Erich, der da auf den Hof schlich – so ganz heimlich, ständig hat er sich umgesehen. Hat an die Hintertür geklopft, mit links! Das hätte August nie gemacht – weder an die Hintertür geklopft, noch mit links. Und dann kam die Hildegard raus und hat ihn mit sich reingezogen. Ganz heimlich taten die. Aber das konnte wohl nicht sein, der war ja weit weg, der Erich. Und die Leiche war dann auch weg. Die vom August. Dafür war der August wieder da, wenn auch ohne rechte Hand. Aber der konnte bald seine Linke gebrauchen wie die Rechte. Sehr bald konnte der das. Sehr bald.

Sissela ließ die Kladde sinken und starrte durch das fast blinde Fenster. Was war das denn? Erich wieder da, oder vielleicht auch nicht? Eine Leiche verschwindet und ist dann wieder lebendig? Berta Wille. Das musste die Mutter sein. Die Mutter der Berta Wille, mit der Sissela gestern gesprochen hatte. Dann wäre der verschwundene Chronist der Bruder der jetzigen alten Berta. An die alte Berta Wille erinnert Sissela sich noch ganz dunkel. Über hundert Jahre alt musste die damals gewesen sein, noch älter als Uroma. Wurde die heutige Berta schon als Spökenkiekerin belächelt, hatte die alte erst recht niemand ernst genommen. In Bobbenrode kursierten dutzende von Anekdoten über ihre Geschichten.
Und wenn die alte Berta keinen „Spök kiekt“ hatte? Wenn es stimmte, was sie erzählt hatte? War Erich heimlich zurückgekehrt? Hatte Sisselas Urgroßmutter besucht? Aber warum eigentlich so heimlich? Hatte er immer noch Angst, für diesen Mord doch noch ins Visier der Polizei zu geraten? Oder lief da noch was zwischen Erich und Hildegard, von dem August besser nichts erfahren sollte? Steckte das hinter Uromas Bemerkung, sie hätte den Erich genommen?
Sissela las den Bericht der alten Berta noch einmal. Stopp. Da war ja noch die Leiche. Die von August und doch nicht August. War das dann seine Leiche? Die von Erich? Ja, so musste es gewesen sein, das war die einzige logische Möglichkeit, alle Aussagen in Übereinstimmung zu bringen. Erich war zurückgekehrt auf den Holterschen Hof, unglücklicherweise an dem Abend des Brandes, und bei dem Feuer ums Leben gekommen. Zufrieden lehnte Sissela sich zurück und reckte sich. Inzwischen schien die Sonne durch das Fenster oder bemühte sich wenigstens, den Staub zu durchdringen.
Dann runzelte Sissela die Stirn und beugte sich wieder über den Text. Irgendwas stimmte da immer noch nicht. Warum sollten August und Hildegard die Leiche verschwinden lassen? Aus welchem Grund sollte verborgen bleiben, dass Erich nach Bobbenrode zurückgekehrt war?
Es sei denn ... Sissela stand auf und malte Kringel in den Staub am Fenster. Es sei denn, der Ausbruch des Feuers kurz nach Erichs Ankunft war kein Zufall. Es sei denn, er hatte August das Haus angesteckt. Weil er dem Bruder den Hof nicht gönnte. Oder die Frau zurückhaben wollte. Oder beides. Um dann aber offenbar selbst in dem Feuer umzukommen. Uroma hatte ja gesagt, jeder der beiden hätte bekommen, was er verdiente. Dann hatten Hildegard und August die Leiche wohl nur beseitigt, um allen Fragen und Unannehmlichkeiten aus dem Weg zu gehen. Das hatte vielleicht nur was mit Versicherungszahlungen zu tun. Am Ende zahlten die nicht, wenn der eigene Bruder das Haus ansteckte.
Die Spritze und das Anschaffungsdatum hatte Sissela völlig vergessen.

Die nächste Stunde verbrachte Sissela damit, darüber nachzudenken, was diese Chronik nun eigentlich für sie bedeutete. Konnte sie die an die Öffentlichkeit geraten lassen? Aber andererseits – musste sie das nicht? Es standen ja nicht nur Dinge über ihre Familie darin, sondern viele andere Details aus der Geschichte des Dorfes, die nicht verloren gehen durften. Aber wenn herauskam, dass ihre Urgroßeltern eine Leiche beseitigt hatten? Andererseits, sie hatten Erich nicht umgebracht, er war bei dem Feuer ums Leben gekommen, bei einem Feuer, dass er wahrscheinlich selbst gelegt hatte.
Sie wollten nur Ärger vermeiden.
Wirklich nur das? Welchen Grund konnte man sonst haben, die Leiche eines Brandstifters zu beseitigen, wenn man selbst das Opfer war?
Und warum stahl Sisselas Oma achtzig Jahre später noch die Chronik? Oma hatte doch mit dem Ganzen nichts mehr zu tun, sie war erst wenige Jahre alt, als der Brand stattfand. Uroma konnte die Chronik nicht gestohlen haben, ihre Beerdigung war ja der Grund gewesen, weshalb der Pfarrer nicht mehr zum Lesen gekommen war. Woher wusste Oma überhaupt, was in dieser Chronik stand? Von dem Chronisten selbst? War der nicht bei Uroma zum Interview gewesen?
Sissela gab auf. Mit Grübeln würde sie nie auf die Lösung all dieser Rätsel kommen, und sie hatte keine Ahnung, wen sie danach fragen sollte. Wusste ihre Mutter noch etwas über die alte Geschichte? Das war schwer vorstellbar, ihre Mutter interessierte sich nicht für diesen „drögen Kram“, wie sie nicht müde wurde, zu betonen (in der Regel sehr ärgerlich). Aber sie würde heute Abend zu Besuch kommen und Fragen kostete ja bekanntlich nichts.

Bis zum Abend waren es noch ein paar Stunden und Sissela musste ihre kreisenden Gedanken im Zaum halten. Also beschloss sie, die Erdbeerpflanzen gleich einzupflanzen. Sie hatte keine Ahnung von Gartenarbeit und konnte nicht beurteilen, ob der Rat der alten Berta gut oder schlecht war. Aber da sie keine andere Idee hatte, konnten die Erdbeerpflanzen genauso gut hinter den Rhabarber ihre neue Heimat finden. Allerdings würde das anstrengend werden. Die Fläche lag seit Uromas Tod brach und war von Unkraut zugewuchert.
Sissela holte Grabegabel und Schubkarre und machte sich an die Arbeit, grub, zerkrümelte, sortierte Unkrautwurzeln und Erde, warf ersteres in die Schubkarre und letzteres ins Beet, und kam Stück für Stück voran. Allmählich beruhigten sich die Gedanken, kamen immer seltener, bis sie gar nicht mehr dachte und nur noch braune Erde und blasse Löwenzahnwurzeln sah. Braune Erde, blasse Wurzeln, grüne Stängel und goldene Taschenuhren.
Eine goldene Taschenuhr, um genau zu sein. Und einen Fingerknochen.

Sissela reichte ihrer Mutter die Chronik und griff nach ihrer Tasse, weniger um zu trinken, als um die klammen Finger zu wärmen. Man fand nicht alle Tage Knochen im Garten.
Ihre Mutter hatte die Chronik mechanisch genommen, schlug sie aber nicht auf, sondern saß stocksteif da und starrte auf die alte Kladde. „Sie hat die Chronik aufgehoben? Sie hat das verdammte Ding aufgehoben? Sie sollte sie verbrennen!“
Die Sammeltasse zerschellte in tausend Scherben.
„Du hast von der Chronik gewusst? Und was da drin steht? Dass Erich August den Hof angezündet hat? Ihn vielleicht sogar auf die Weise töten wollte, auf die er dann selbst umkam? Im Feuer? Aus Eifersucht, weil August seine Verlobte bekommen hatte? Oder weil er ihm den Hof nicht gönnte?“
Die Mutter verzog den Mund zu einem schiefen Lächeln. „Nicht ganz so.“
Dann stand sie auf und ging eine Weile auf und ab.
„Was – nicht ganz? Hast du am Ende sogar von der Leiche im Garten gewusst? Wie ist die da hingekommen?“ Sissela schrie fast.
„Deine Oma und ich haben sie da vergraben.“
Sissela war sprachlos.
Ihre Mutter nahm ihre Wanderung wieder auf. Schließlich stellte sie sich ans Fenster, sah hinaus und erzählte dem Garten die ganze Geschichte.
„Deine Uroma hatte ein Herzleiden und musste regelmäßig Medikamente nehmen. Und eines Tages reichten die nicht mehr aus, sie starb, trotzdem sie die Tropfen genommen hatte. So die offizielle Version. Die inoffizielle ist – Sie hat die Tropfen nicht genommen, sie hat sie Herrn Wille in den Tee getan. Als er kam, um sie wegen der Ereignisse damals bei dem Brand zu interviewen. Sein Herz war leider ganz gesund. Sodass es die Tropfen nicht verkraftete. Deine Oma fand ihn hier, und wir beide haben ihn im Garten vergraben. Nachdem wir dich mit dem Hund ans andere Ende des Dorfes zu Tante Marthas Laden geschickt hatten.“
„Wegen der Zuckerherzen, ich weiß.“ Sissela ließ den Kopf in die Hände sinken. „Aber warum? Warum hat sie ihn umgebracht? Was ist denn nach so vielen Jahren so schlimm an dieser Geschichte?“
„Hast du den Bericht von der Wille genau gelesen?“
Sissela zuckte die Schultern. „Ja – wieso ...?“
„Auch die letzten Sätze?“
Sissela runzelte die Stirn, fasste sich an die Schläfen, griff dann nach der Chronik und suchte den Bericht.
Dafür war der August wieder da, wenn auch ohne rechte Hand. Aber der konnte bald seine linke gebrauchen wie die rechte. Sehr bald konnte der das. Sehr bald.
Sissela schüttelte fragend den Kopf, öffnete den Mund – dann erschlafften ihre Gesichtsmuskeln. „Nein. Das ist nicht dein Erich. Das kann nicht ... August konnte nach dem Brand die linke Hand so schnell so geschickt benutzen, weil ... oh Gott, weil es gar nicht August war? Weil es Erich war? Die Leiche war tatsächlich von August? Und Erich hat Augusts Platz eingenommen? Uroma hat tatsächlich Erich genommen? Oder besser: bekommen?“
Uroma hatte gesagt, jeder hätte bekommen, was er verdiente.
Die Mutter nickte. „Erich war zurückgekehrt. Er hatte einfach Heimweh, obwohl die Rückkehr immer noch ein Risiko war. Denn das Alibi von August war gelogen. Versteht das nicht falsch, Erich war unschuldig, er hatte den Mord nicht begangen. Aber er hatte den Bosse auf dem Heimweg noch einmal verprügelt und dabei sein Taschenmesser verloren. Als die beiden sich trennten, lebte der Bosse noch, aber das hätte Erich nie beweisen können. Was August dann schamlos ausnutzte. Von Anfang an war August eifersüchtig auf Erich gewesen, wegen der zwei Stunden, die der älter war. Zwei Stunden, die August den Hof gekostet hatten. Deshalb hatte er Erich das Alibi gegeben und im Gegenzug verlangt, dass er das Land verlässt und ihm den Hof überlässt. Und mit dem Hof auch die Frau, denn deren Vater wollte Hildegard nur dem Besitzer der Hufe 15 geben. Ein paar Jahre später kam Erich dann aber zurück und suchte seinen Bruder auf. Es kam zum Streit, August drohte, das falsche Alibi auffliegen zu lassen. Und dann kam heraus, dass August selbst den Mord an Bosse begangen hatte. Bosse war ihm völlig egal, aber er hatte den Streit im Heidekrug und die Prügelei hinterher beobachtet und eine Gelegenheit erkannt, seinem Bruder ein Verbrechen anzuhängen und ihn loszuwerden. Im Grunde hatte er also nicht nur seinem Bruder, sondern auch sich selbst ein Alibi verschafft. Als Erich das erfuhr, ist er auf August losgegangen. Aber August war stärker und gewann bald die Oberhand. Er würgte Erich, der lief schon ganz blau an, da hat Uroma August irgendwas auf den Kopf gehauen. Einen Tontopf, glaube ich. Sie war kräftig, deine Uroma. August fiel tot um. In Panik haben die beiden dann das Haus angesteckt, um die Spuren zu beseitigen. Den Rest kennst du. Da außer der alten Berta niemand Erich gesehen hatte, konnte er leicht den Platz seines Bruders einnehmen.“
Sissela versuchte irgendwo in ihrem Hirn einen klaren Gedanken zu finden. „Und das hat Uroma euch alles noch erzählt?“
„Naja, mir hat sie es erzählt. Oma wusste Bescheid, schon lange. Erich konnte sie damals nicht täuschen. Ein Kind von fünf Jahren merkt, wenn der eigene Vater plötzlich ein anderer ist. Und Uroma ist ja nicht gleich tot umgefallen, nur weil sie ihre Tabletten nicht genommen hatte. Deswegen haben wir doch die Leiche überhaupt nur weggeschafft – Uroma lebte noch, und wir dachten, es geht vielleicht alles gut – hätten wir zulassen sollen, dass die alte Dame wegen Mordes verhaftet wird? Aber dann ist sie doch gestorben.“
„Urgroßmutter hat ihren zerbrochen ...“ Sisselas Stimme versagte. Uroma hatte gesagt, sie hätte jedem gegeben, was er verdiente.
Ihre Mutter sah sie erstaunt an. „Was hat wer zerbrochen?“
Sissela biss sich auf die Lippe. „Berta – die alte Berta, sie hat damals ...“
„Ja. Nein, nicht die alte Berta von heute natürlich, so alt ist noch nicht einmal die. Es gab mehrere davon, Mütter und Töchter, eine wunderlicher als die andere. Zum Glück. Wenn man ihre Geschichte Erich genommen hätte ...“ Sisselas Mutter lachte kurz. „Die heutige Berta ist womöglich noch wunderlicher. Stell dir vor, sie hat mir, als ich vorhin vom Bahnhof an ihrem Zaun vorbeiging, das hier gegeben. Und irgendwas gemurmelt, es wäre höchste Zeit, uns das zurückzugeben. Sie hätte noch mehr davon.“ Sie zeigte Sissela eine Tonscherbe. Eine Tonscherbe mit Brandspuren. Der Raum schien plötzlich keine Luft mehr zu enthalten. Sissela starrte auf die Scherbe, die ihre Mutter achtlos auf den Kamin gelegt hatte. Dahin, wo bereits die andere Scherbe lag, die die Sissela unter dem Bett ihrer Großmutter gefunden hatte.
Eine Weile herrschte Schweigen. Erst als ein Scheit im Kamin knackte, straffte sich Sisselas Mutter und stand auf. „So, nun kennst du die ganze Geschichte. Nur du und ich wissen jetzt noch davon. Mutter und Oma sind tot, die Berta von damals ebenfalls, und solange die Chronik nicht wieder auftaucht, ist alles in Ordnung. Solange die Chronik nicht wieder auftaucht. Also entscheide dich, was du damit tust.“
Noch lange, nachdem ihre Mutter zu Bett gegangen war, saß Sissela mit der Chronik auf dem Schoß am Kaminfeuer, neben sich Bertas schweren Tontopf. Den, der noch nicht zerbrochen war. Mit dem würde sie irgendwann zu Berta gehen müssen. Aber erst einmal holte sie noch Holz. Das Feuer drohte auszugehen.

Leseprobe Komisches

Ein Frauentag im Leben des Siegfried; oder: Was Frauen wirklich wollen

„Ja, es ist unglaublich, was man da so mitmachen muss – warte mal, kurz, Edelgard, ich muss mal das Handy in die andere Hand nehmen, die Tischdecke ist wieder so unordentlich, wenn man nicht ständig hinter allen herräumt ... wo war ich, ach ja, also glaub ja nicht, dass er auch nur einmal selbstständig die Mülltonnen an die Straße stellt! Jedes Mal fragt er erst, welche Tonne gerade dran ist mit der Leerung! Als ob er nicht selbst nachgucken könnte, schließlich liegt der Müllkalender sichtbar in der zweiten Schublade von links unter dem Stapel mit den Kuchenrezepten hinter den Beruhigungstabletten über den Tempotaschentüchern rechts neben den Gummibändern. Also da fragt man sich manchmal wirklich ...“
Vor dem Fenster hinter Kriemhild erschien ein gelbgrün gefleckter Drachenkopf und schnupperte an der Fensterscheibe herum. Dann leckte er sich das Maul und folgte der viel versprechenden Beute mit glänzenden Augen, als diese aufstand, um die unbotmäßige Tischdecke geradezuzupfen.
„... interessiert Männer überhaupt, was wir Frauen wollen?“
Die Splitter der Fensterscheibe klirrten auf den Fußboden, die Drachenschnauze schob sich in die Kemenate. Das Maul öffnete sich und Klein-Sigurd, Kriemhilds Jüngster, der bereits gut durchfeuchtet unter der Drachenzunge lag, wurde sichtbar. Und hörbar. Genau genommen überwog die Hörbarkeit bei Weitem.
„... du, ich muss mal in die Küche, ich glaub, das Nudelwasser kocht ...“
Kriemhild stand auf und verschwand durch die Tür. Die Drachenkiefer prallten aufeinander, worauf die Drachenmundwinkel sich enttäuscht nach unten bogen und zwei große gelbe Drachenaugen dem Nudelwasser kontrollierenden Leckerbissen bedauernd hinterhersahen. Ein Schwert tauchte neben dem Drachenkopf auf. Zischend zog sich die Drachenschnauze aus der Kemenate zurück.
Rasselnd glitten die Nudeln ins Wasser.
„... Wie? Ach, wo denkst du hin! Natürlich hat er nicht an den Frauentag gedacht, Siegfried und mal an Blumen denken! Dieser Macho! Er hat ja nur seinen Beruf im Kopf ... Seit Monaten rede ich, er soll die Arbeitszeit reduzieren, um mir auch mal die Kinder abnehmen zu können, aber glaubst du, dieses Weichei kann sich gegen seine Chefin durchsetzen?“
Durch das zersplitterte Fenster war Waffengeklirr und Drachenfeuergefauche zu hören.
„... ob du es glaubst oder nicht, das hört sich an, als hätte er sich schon wieder Arbeit mit nach Hause gebracht! Ich finde wirklich, nach Feierabend sollte er für die Familie da sein und sich auch mal um die Kinder kümmern!“
Mit einem knirschenden Geräusch durchtrennte das Schwert den Drachenhals, der Drachenkopf fiel herab und der Drachenhals schwang kopflos vor dem Fenster herum. Dann zitterte der Boden. Ein Blick aus dem Fenster zeigte Kriemhild, dass der Drachenrumpf alle Viere von sich streckend auf dem Burghof lag.
„... Du, ich glaub, er kommt endlich zur Tür herein, zur Frühstückspause kommt er auch jeden Tag später ...“
Siegfried stand in der Tat bereits in der Kemenate – sofern man dieses An-der-Lanze-Hängen als Stehen bezeichnen wollte – mit der einen Hand hing er also an der Lanze, an der anderen hielt er den von gelbgrünem Drachensabber triefenden und immer noch ohrenbetäubend brüllenden Klein-Sigurd. Kriemhild schlug die Hände über dem Kopf zusammen. „Klein-Sigurd, wie siehst du aus! Geh dich waschen! Aber was soll man bei dem Vater auch erwarten – ich wünschte wirklich, du würdest dich etwas mehr um den Jungen kümmern ... möchtest du nicht mal den Helm abnehmen, wenn du mit mir redest?“
Siegfried tat wie ihm geheißen. Dummerweise verlor sein Ohr, das dem rotgrünen Drachen von der Frühschicht zum Opfer gefallen war, nun den letzten Halt und platschte auf den neuen Perser.
„Wie soll ich den Blutfleck denn nun wieder rausbekommen? Musst du wirklich immer alles fallen lassen, wo du stehst? Ich verlange ja nun schon gar nicht, dass du mir auch mal Blumen mitbringst – Edelgard hat fünfzig rote Rosen von ihrem Rudolf bekommen, immerhin ist heute Frauentag – ich habe ja inzwischen gelernt, dass du meine Arbeit gar nicht wahrnimmst, die ich hier Tag für Tag für euch alle leiste ... ich meine, trägst du mir etwa den schweren Teppich zum Waschen raus?“
Siegfried klammerte sich an seine Lanze – inzwischen kniete er, die rotgrünen Drachen spieen so ein hintertückisches Gift, ihm war immer noch ganz belämmert – und zerrte mit der anderen etwas aus seiner Hosentasche zwischen Kettenhemd und Beinschienen hervor. Dann besah er es von allen Seiten, beschloss, dass ein von Drachengift durchnässter Rosenstrauß nur bedingt zur Besänftigung erboster Ehefrauen geeignet war (es wären einundfünfzig Rosen gewesen, da er so schlau gewesen war, vorher mit Rudolf zu sprechen, aber das half ihm jetzt auch nicht weiter) und stopfte es wieder zurück.
„Ja, Schatz, du hast ja recht, soll ich dir jetzt den Wäschekorb nach draußen trag...“ Siegfried lag jetzt bäuchlings auf dem Perser.
„Wäschekorb? Hörst du überhaupt mal zu? Interessierst du dich überhaupt für mich? Wäsche mache ich donnerstags!“
„Heute ist Donnerst...“
Siegfrieds Handy klingelte in diesem Moment, er zerrte es hoffnungsvoll aus der Innentasche des Kettenhemdes, wischte es notdürftig sauber – das rote Blut war von ihm, das grüne vom vorletzten Drachen – überhörte Kriemhilds „Also, wirklich, ich rede mit dir!“ und vernahm, dass Hagen unpässlich war (Von wegen unpässlich – wahrscheinlich war der wieder bei einem Sondereinsatz der speziellen Sorte bei Brunhild persönlich. Was fand die Chefin bloß an dem?) und er sofort zu einem Notfall musste, eine Jungfrau aus Fafnirs Kochtopf retten.
Unendlich erleichtert kroch er zur Tür hinaus und verließ das Krisengebiet.

„Was soll denn das? Glaubst du Macho etwa, ich wäre nicht in der Lage, einen lächerlichen Aktenstapel zu tragen?“ Rasch ließ Siegfried den Stapel aus sechsundfünfzig Aktenordnern auf den Tisch krachen und suchte Deckung vor Brunhilds Augen und ihrem Schwert. Bei dem Schwert gelang es ihm.
Brunhild wuchtete sich die Akten auf den Arm und marschierte zur Tür. „Und nimm das dämliche Gemüse von meinem Schreibtisch. Dieser Frauentag ist auch so eine Erfindung von euch Männern. Ihr glaubt, wenn man uns einmal im Jahr Blumen mitbringt, ist der Dankbarkeit Genüge getan. Aber ich will dir mal was sagen – wir brauchen weder eure Dankbarkeit, noch brauchen wir euch – solange ihr euch nicht dafür interessiert, was wir wirklich wollen! Untersteh dich, mir die Tür aufzuhalten! Das kann ich selbst.“
Hastig zerrte Siegfried die fünfzig Rosen aus der Vase und versteckte sie unterm Kettenhemd. Dann folgte er seiner Chefin in den Konferenzraum. Die knallte den Aktenstapel auf den Tisch, ließ sich dann in ihrem Chefinnensessel nieder und musterte die Runde ihrer Außendienstmitarbeiter – Gunther, Hagen und Siegfried.
„Meine Herren, ich musste diese Krisensitzung einberufen, weil unser Kollege Siegfried seine Arbeitszeit reduzieren will. Seine Gattin wünscht mehr Engagement bei Haushalt und Kinderbetreuung. Und unser lieber Kollege will ihr offenbar genau das zum Frauentag schenken. Weshalb ich hier mal wieder alles umorganisieren kann.“
Wieder hatte Siegfried den dringenden Wunsch, sich vor ihrem Blick in Sicherheit zu bringen. Es nützte auch nicht viel, seinen Kollegen statt ihrer anzusehen. Gunther zog spöttisch die Brauen hoch, seine Lippen formten etwas, das wie „Pantoffelheld“ aussah. (Dabei war allgemein bekannt, dass er bei seiner Frau und Chefin auch nicht viel zu melden hatte. Zwar hielten die meisten es für ein Gerücht, dass er jede Nacht von Brunhild gefesselt und an den Haken gehängt wurde, aber man fragte sich schon, wieso die Ehe bislang kinderlos geblieben war.)
„Wir müssen uns deshalb jetzt überlegen, wie wir die anstehenden Aufträge auch ohne Siegfried erledigen können. Es liegt auf der Hand, dass jemand mit einer 99/100-Stelle nicht mehr Chefdrachentöter sein kann. Ein Weichei, das unter der Knute seiner Frau steht, kann ich für diese Position nicht gebrauchen. Ich muss darüber nachdenken, wer das ab sofort übernehmen kann.“
Gunther machte sich groß und breit in seinem Stuhl, offenbar probte er schon mal, wie er in einem Chefdrachentötersessel sitzen würde. Siegfried kannte die Haken in Brunhilds Schlafzimmer und machte sich Gunthers wegen keine Gedanken. Hagen verzog wie üblich keine Miene, aber Siegfried meinte schon, die Lanze in seinem Rücken zu spüren. Von Anfang an war Hagen scharf auf seinen Posten gewesen und nun hatte er ihn wahrscheinlich endlich.
„Mit allen finanziellen und sonstigen Vergünstigungen.“ Brunhild warf dem Tronjer einen unmissverständlichen Blick zu, der Gunther vor Wut rot anlaufen ließ. „Sie meint doch nicht etwa den?“, zischte er Siegfried zu. „Mit dem stimmt doch was nicht! Hast du den mal reden hören? Seine komische Piepsstimme? Wie soll er denn damit Chef spielen?“
Siegfried verzog das Gesicht. Vermutlich würde Hagen geheimnisvoll schweigen wie immer. Er selbst war gar nicht so unglücklich, die „sonstigen Vergünstigungen“ los zu sein, nicht nur, dass es extrem anstrengend war, Brunhild zufrieden zu stellen, es hatte auch stets befürchtet, dass Kriemhild mal dahinter kam, schließlich gingen die beiden Frauen öfter gemeinsam in den Dom. Ganz abgesehen davon, dass Hagen ohnehin schon lange ebenfalls zu dieser Art Sondereinsatz berufen wurde.
Das mit der Gehaltskürzung war da schon schwieriger. Und zwar nicht, weil er selbst das Geld gebraucht hätte.

Die Mittagspause am heimischen Tisch führte denn auch zu einer handfesten Ehekrise.
„Was? Das darf doch wohl nicht wahr sein! Du bist herabgestuft? Das Mädchen kommt demnächst in die Schule, wir wollten dieses Jahr zweimal Urlaub machen – wovon sollen wir das jetzt bezahlen? Sollen wir jetzt vielleicht in den Taunus fahren? Oder einen Ausflug auf den Drachenfels machen? Ich habe zwei Wochen Ungarn gebucht! Und du überbringst mir diese Nachricht ausgerechnet zum Frauentag! Aber was ich will, spielt hier ja sowieso keine Rolle!“
Kriemhild stemmte die Arme in die Seiten und erdolchte ihren Gatten mit Blicken. „Dass du aber auch immer vor dieser Schnepfe klein beigeben musst! Du hast überhaupt keinen Mumm in den Knochen! Am besten, ich klär das mit der Ziege am nächsten Sonntag vor dem Dom! Das wollen wir doch mal sehen, wer von uns beiden dir zu sagen hat, was du zu tun hast!“
Wieder hatte Siegfried dieses undeutliche Gefühl wie von einer Lanze im Rücken. Das Gespräch der beiden Frauen musste er verhindern, bei so was konnte nichts Gutes herauskommen.

Nach der Mittagspause gab er also als Erstes einen neuen Antrag auf Rücknahme des alten Antrags im Sekretariat ab und ging dann auf eine entspannende nachmittägliche Drachenjagd. Diesmal stellte sich die Entspannung jedoch nicht so recht ein. Zurück in der Firma wurden seinen Befürchtungen bestätigt. Kaum betrat er das Sekretariat, wurde er zu Brunhild hinein beordert. Sein Antrag lag auf ihrem Schreibtisch. Sie lehnte sich in ihrem Chefinnensessel zurück.
„So, du hast also einen Antrag auf Rücknahme des Antrages auf Arbeitszeitverkürzung aus privaten Gründen gestellt. Ich muss sagen, ich hätte dir mehr Rückgrat zugetraut. Da ist endlich mal ein Mann so mutig, sich gegen alle Konventionen der Familie zu widmen, und was tut er dann? Er knickt ein! Dass auch du so ein Weichei bist ... Wie auch immer, ich kann nicht stündlich einen Krisengipfel einberufen und meine Planung auch nicht ständig ändern. Dein Antrag ist abgelehnt. Den Posten als Chefdrachentöter übernimmt ab sofort Hagen.“
Da war er, der Lanzenstoß.
Mit dem üblichen undurchsichtigen Gesicht betrat Hagen das Büro und überreichte Brunhild mit einer eleganten Verbeugung und schweigend wie immer neunundvierzig langstielige Rosen. Irritiert beobachtete Siegfried, wie sie an den Blumen schnupperte.
„Herzlichen Dank! Wenigstens ein Mitarbeiter, der an den Frauentag denkt! Ach Hagen, würdest du mir bitte helfen, diese beiden Aktenordner in den Konferenzraum zu tragen?“

„Und was mach ich jetzt? Kriemhild macht mir die Hölle heiß, wenn ich nicht mehr Chefdrachentöter bin.“ Trübsinnig starrte Siegfried auf die Platte seines Lieblingstisches in seiner Lieblingskneipe „Walhalla“. „Und wenn die beiden sich am Sonntag vor dem Dom begegnen, bin ich den Job ganz los. Ist der totale Krisenherd, dieser Dom. Dabei dachte ich, sie will, dass ich weniger arbeite, hatte wirklich gedacht, sie hätte sowas gesagt ... Und Brunhild will ... ja, was? Was will sie?“ Von der Grundsätzlichkeit des Problems überwältigt, seufzte Siegfried tief. „Was wollen sie? Die Frauen? Was wollen sie wirklich? Weiß das jemand?“
Gunther runzelte finster die Stirn. „Wieso ausgerechnet der? Der alberne Sohn des Alben Alberich? Ich sage dir, unter dieser Rüstung steckt ganz was anderes! Wahrscheinlich runzelige Albenhaut! Oder Albenpickel! Hast du ihn schon mal ohne Rüstung gesehen? Also ich noch nie! Hat er uns jemals ins Badehaus begleitet?“
Siegfried warf Gunther einen schiefen Blick zu. Er stand auch nicht so besonders auf die Saufgelage in der Badewanne mit den ewig kichernden Mädels.
„Wieso nicht ich?“, kam Gunther auf das Thema zurück. „Ich würde es denen schon zeigen! Den Drachen und überhaupt! Wieso zeigst du deiner Frau nicht endlich mal, wer der Herr im Hause ist? Also ich an deiner Stelle hätte schon längst mal die Rangordnung klar gestellt!“
Siegfried dachte an die Haken in Brunhilds Schlafzimmer und starrte weiter trübsinnig auf die Tischplatte.
Gunther schlug auf dieselbe, sah sich um und entdeckte die beiden Serviererinnen hinten am Ecktisch.
„Wieso gibt er hier heute eigentlich nichts zu trinken? Die Bedienung hat der Wirt hier genauso wenig im Griff wie du deine Frau. Heh, Mädels, zwei Met, aber zackig!“
Er übersah die hastigen Gesten des Kneipenwirts. Siegfried beobachtete trübsinnig, wie der krisengebeutelte Wirt (immerhin war er seit Äonen mit den beiden Serviererinnen in Walhalla) hinter der Theke Deckung suchte, den Schlapphut tief ins Gesicht zog, sich in seinem blauen Mantel verkroch und mit einem Auge und einer Augenklappe über den Rand schielte. Seine beiden Raben flatterten erschrocken auf einen Deckenbalken. Dann kamen die beiden Walküren an Siegfrieds und Gunthers Tisch. Ein Schwert fuhr in die Tischplatte. Siegfried starrte jetzt trübsinnig auf das Schwert. Das andere Schwert schoss auf Gunthers Hals zu und blieb kurz davor stehen.
„Met willst du? Heute? Am Frauentag?“ Rista stützte sich auf ihr Schwert in der Tischplatte.
„Und hast noch nicht mal Blumen mitgebracht? Frauentagsblumen?“ Mista schob ihr Schwert ein Stück auf Gunthers Hals zu.
„In dem Ton Met fordern und noch nicht mal eine Anerkennung des schwachen Geschlechtes zum Frauentag?“ Mit einer Handbewegung spaltete Rista die Tischplatte.
„Keine Blumen für zarte Frauenhände?“ Mista holte aus und Siegfried beobachtete trübsinnig, wie Gunthers Kopf über den Boden rollte. Naja, immer noch besser, als in einer Schlangengrube oder so zu enden.
„Und der Herr Siegfried? Wollen der Herr vielleicht auch noch was?“
Siegfried sah sich gezwungen, seine Trübsinnigkeit kurz beiseite zu schieben, die fünfzig leicht zerdrückten, aber wenigstens nicht drachengiftbespienen Rosen aus dem Kettenhemd zu ziehen. Die Walküren zählten nach und befanden die Anzahl als Lösegeld für seinen Kopf hinreichend. Sie zogen sich wieder in die hintere Ecke zurück.
Geduckt kam der Wirt an Siegfrieds Tischreste geschlichen, schob Gunther ein wenig beiseite, setzte sich und holte einen Krug Met hervor. Dann starrten beide trübsinnig auf die Tischreste und ließen den Krug hin und her gehen.
„Was wollen sie?“ Dieses Problem zu lösen, schien Siegfried inzwischen überlebenswichtig. „Wollen sie was? Äh, ich meine natürlich – was wollen sie? Weißt du es?“
Aber der Wirt zuckte bloß resigniert mit den Schultern. „Das weiß niemand. Nicht einmal der Göttervater. Wir müssen sie loswerden. Irgendwie müssen wir die Frauen loswerden. Ohne sie gäb’s auch diesen Frauentag nicht mehr.“
Siegfried nickte. „Aber wie? Waberlohe? Können wir sie in einer Waberlohe einsperren?“
Der Wirt schüttelte frustriert den Kopf. „Hab ich schon mal versucht. Hicks. Klappt nicht.“
„Stimmt. Irgendwann kommt so ein Idiot und befreit sie.“
„Hm. Was ist mit Drachen? Drachen fressen doch Frauen?“
Siegfried seufzte. „Das wird immer weniger. Die meisten sind längst auf Spanferkel umgestiegen. Heute Morgen sollte ich eine Jungfrau retten. Dachte ich. In Wirklichkeit hatte Fafnir selbst mit verstellter Stimme den Notruf abgesetzt und ich musste ihn vor der Jungfrau retten. War knapp. Für kein Gold der Welt holt er noch mal eine Jungfrau zum Mittagessen. Sagt er. Er hat mich im Gegenteil mit Gold überhäuft für das Versprechen, ihm auch in Zukunft vor ihnen zu retten. Falls er aus Versehen mal wieder eine erwischt. Ich hab ihm einen Service-Vertrag angeboten.“
„Ach, daher die blauen Flecken? Dachte – hicks – schon, dass wäre Kriemhild gewesen.“
Siegfried zog einen Ring hervor. „Als noch ein Barthaar von mir aus dem Goldberg herausguckte, hat er mir noch den Ring an den Kopf geworfen. Aber was mach ich jetzt mit dem Goldkram?“
Der Wirt warf nur einen halben Blick auf den Ring. „Hicks“, nickte er, „ich erinner’ mich an das Zeug. Gib’s doch Kriemhild. Und Brunhild. Vielleicht hilft es.“
„Und welcher von beiden geb ich den Ring? Wenn die sich vorm Dom treffen und die eine den an der anderen sieht, gibt’s doch bloß wieder Ärger. Nein, ich schmeiß das Zeug in den Rhein. Sollen sich doch die Otter das Gold holen.“
„Was ist mit Attila? Ein Überfall der Hunnen mit Frauenraub?“, kam der Wirt auf das ursprüngliche Thema zurück und griff ein paar Mal daneben, bevor es ihm gelang, den Krug zu fassen.
„Hab ich schon angefragt. Er hat kein Interesse. Ist froh, dass seine Frau gestorben ist und er seine Ruhe hat. Will keine neue. Und schon gar nicht meine. Er befürchtet Mord und Totschlag, wenn sie an seinen Hof kommt.“
Wieder starrten beide auf die Hälften der Tischplatte, der Wirt friedlich vor sich hin hicksend.
„Los werden wir sie also nicht. Aber es muss doch irgendwie gehen, mit ihnen klar zu kommen. Ich meine, dieser Typ aus Tronje schafft es doch auch“, schöpfte Siegfried neue Hoffnung. „Den hat Brunhild noch nie angefaucht. Selbst Kriemhild lächelt, wenn er zu Besuch ist. Er durfte ihre Wäsche auch am Mittwoch tragen, obwohl das gar kein Donnerstag war. Ich darf es noch nicht mal am Donnerstag, wenn wirklich Donnerstag ist. Offenbar ist ein Mann also grundsätzlich in der Lage, Frauen zu verstehen. Zu kapieren, was sie wirklich wollen. Dann kann ich das vielleicht auch begreifen.“
Der Metkrug ging hin und her.
„Hm. Dann frag ihn doch, wie er’s macht. Wenn er – hicks – so’n Frauenkenner ist. Wie er rauskriegt, was sie wollen. Aber erst mal sollten wir uns heimlich hier raus schleichen. Dieser kopflose Typ hier macht mich depressiv.“

„Aber Hagen fragen? Ausgerechnet den?“ Siegfried kickte missmutig einen Kiefernzapfen weg, übersah dabei einen Ast und rieb sich die Stirn. „Also ein bisschen komisch ist er ja tatsächlich, oder? Meinst du, er hat Albenpickel unter seiner Rüstung?“
Der Wirt wankte neben ihm her, tief in seinen blauen Mantel verkrochen. „Häh? Keine Ahnung. Hab ihn nie – hicks – nich ohne gesehen. Warum willste ihn nich fragen? Haste Angst, er erdolcht dich? Hicks. Offenbar weiß er was, was wir nicht wissen. Über Frauen, mein ich. Was sie wollen. Oder ist wichtiger, was sie nicht wollen? Wenn wir Männer den nächsten Frauentag überleben wollen, müssen wir – hicks – wissen, was die Frauen von uns wollen. Und da es offenbar nur einen Mann gibt, der das weiß ... ah, guck mal, ein Weiher! Ich hab Durst!“
Der Wirt stolperte hinüber zu dem Tümpel und schöpfte sich Wasser in den Mund. Etwa ein Zehntel erreichte auch seinen Bestimmungsort. Dann rollte er sich auf den Rücken. Siegfried kniete sich ebenfalls ans Ufer, um zu trinken. Dieser Met war einfach zu süß. Der Wirt tippte ihn an. „Du, da kommt er. Unser Frauen-hicks-fachmann, meine ich. Hicks.“
Siegfried drehte sich zweifelnd um. Ausgerechnet den sollte er um Rat fragen müssen? Er beobachtete, wie Hagen seine Lanze hob. Siegfried runzelte die Stirn. Was kam jetzt?
Ein Handy klingelte. Hagen stellte die Lanze an einen Baum, zog sein Handy aus der Tasche und hielt es ans Ohr.
„Hallo? Ach, du bist’s, Brunni.“ Seine Stimme klang wirklich irgendwie piepsig, stellte Siegfried fest, duckte sich und zog auch den Wirt nach unten. Noch war die Lanze in Hagens Reichweite. Aber der telefonierte seelenruhig weiter, riss derweil mit der freien Hand die Perücke vom Kopf und zerrte sich den falschen Bart herunter. „... Im Wald, will baden. ... Wie? ... Nein, natürlich bin ich allein hier. Mich sieht schon keiner. Aber sag mal, wie lange soll ich eigentlich noch ...“ Hagen verdrehte entnervt die Augen. „Ja, aber es geht mir einfach auf den Geist, hier ständig den Kerl spielen zu müssen, damit keiner merkt, dass wir beide ... Können wir nicht einfach offiziell als Paar ... Ja, schön, aber was willst du, Brunhild? Du musst dich endlich entscheiden, was du willst!“ Hagen schleuderte das Handy ins Gebüsch und starrte ihm finster hinterher. „Ich begreife dich nämlich langsam nicht mehr ...“
Dann öffnete er die Schließen an seiner Rüstung und ließ das Metall fallen. Unter der Rüstung steckte in der Tat etwas ganz anderes. Hagen war eine Hägin. Der einzige Mann, der Frauen verstand, war keiner. (Und verstand offenbar auch nicht wirklich bis ins Letzte, was sie wollen ...)
Siegfried starrte sprachlos die neue Chefdrachentöterin an, die jetzt in aller Ruhe – und mit ihr jegliche Hoffnung – baden ging.

Zu den Drachenbildern

das Original der Drachenzeichnung
Das ist die Original-Drachenzeichnung, nur leicht beschnitten, weil sie nicht ganz auf den Scanner passte. Ähnlichkeiten des furchtlosen Reiters im Angesicht des feuerspeienden Unholds (den meine Freundin mit einem Augenzwinkern eingebaut hat) mit abgebildeten Personen sind rein zufällig …

Die Drachenzeichnung stammt von einer Freundin, die mir netterweise die Genehmigung erteilt hat, sie zur Illustration zu verwenden. Den gezeichneten Drachen färbe ich erst einmal, je nachdem welchen meiner Wetterdrachen er darstellen soll. Da ich es mit Wetterdrachen zu tun habe, kombiniere ich die Zeichnung mit Fotos von Wettersituationen oder Landschaften. Ich mache das in GIMP, wo ich Drache und Fotos in verschiedene Ebenen packe. Dann fange ich an, mit den Ebenen-Modi zu spielen, also mit der Art und Weise, wie die Ebenen kombiniert werden. Besondere Regeln habe ich da nicht, wenn etwas meiner Meinung nach gut aussieht, speichere ich es ab.

Was tue ich, wenn ich nicht schreibe?

Im Wesentlichen fünf Dinge (reiten gehört seit Anfang der 90er Jahre nicht mehr dazu – erst fehlte die Zeit während der Promotion, dann fehlte nach dem Umzug die Gelegenheit und heute fehlt wieder die Zeit neben den ganzen anderen „Baustellen“):

Erstens muss ich natürlich auch Geld verdienen. Nach einigen Jahren in der Forschung in Magnetosphärenphysik und Bodenphysik tue ich das seit 2000, indem ich Texte aus Physik und Mathe als selbstständige Lektorin bearbeite – dazu gehören Schulbücher, Sachbücher, Zeitschriftenartikel, Lexikonartikel und und und.

Zweitens haben wir einen großen Garten, der mich vor allem im Frühling und im Spätsommer gut beschäftigt hält …

Drittens bin ich für die Dorfchronik zuständig. Eine Arbeit, die nicht nur im Schreiben besteht, sondern in Gesprächen, Archiv-Besuchen und allerlei sonstigen zum Teil sehr zeitaufwändigen Recherchen. Über die Dorfchronik bin ich damit dann doch wieder zum Forschen gekommen – wenn ich jetzt auch keine Messdaten mehr interpretieren muss, sondern versuchen muss, verschiedene Aussagen aus Akten, Zeitungsartikeln und mündlicher Überlieferung in Übereinstimmung zu bringen. Was nicht immer eindeutig möglich ist. Mitunter suche ich auch mehrere Jahre nach nur einem einzigen Datum …

„Feuerpause“ bei der Freiwilligen Feuerwehr Mönchhagen
Genau an meinem Geburtstag brannte eine Strohpresse – weshalb der Kaffeetisch unter dem Kirschbaum plötzlich sehr verwaist war, nachdem beim Klang der Sirene alle anwesenden Feuerwehrleute aufgesprungen waren …

Viertens bin ich seit einigen Jahren als Fördermitglied der Freiwilligen Feuerwehr Mönchhagen für alles zuständig, was es dort zu schreiben gibt, wie Chronik, Artikel zu Aktivitäten, Protokolle und die Internetseite. Dazu kommen noch die Aufgaben bei den Veranstaltungen wie Osterfeuer oder Dorffest – nur Löschen und Retten tue ich nicht. Um ehrlich zu sein, bin ich dafür zu ängstlich.

Dieser Wassertropfen am Ast eines Apfelbaumes wirkt als Sammellinse: Man erkennt im Tropfen das umgekehrte, seitenvertauschte, verkleinerte Bild des Hauses hinter ihm – das Haus steht also offenbar in mehr als der doppelten Brennweite Entfernung. Mehr zur geometrischen oder Strahlenoptik hier: physik.wissenstexte.de/brennpunkt.htm.

Fünftens habe ich einen Internetauftritt aufgebaut, in dem ich versuche, physikalische Phänomene möglichst anschaulich zu erklären. Der Inhalt richtet sich danach, was mich selbst gerade interessiert – es ist aber schon einiges zusammengekommen, weil mir ständig was Neues auf- und einfällt. Dabei liebe ich kleine Experimente, die man mit Haushaltsgegenständen nachmachen kann. Sogar ein Lichtleiter lässt sich mit einer Milchtüte basteln und das Abendrot kann man auch in Milchwasser erzeugen.

© Wiebke Salzmann